samedi, août 28, 2010

Traite négrière: Elikya Mbokolo évoque l’apport des vestiges africains dans la diversité culturelle

Le monde entier a célébré, lundi 23 août, la douzième journée internationale du souvenir de la traite négrière et son abolition. Plus d’un siècle après son abolition, l’historien Elikya Mbokolo estime que l’humanité enregistre beaucoup de vestiges africains dans plusieurs pays d’Amérique et d’Asie. 

Elikya Mbokolo a souligné l’importance de ces vestiges. Il a déclaré:
«Lorsque les esclaves sont arrivés aux Amériques, on a vu que c’était des hommes avec des cultures, avec des savoir-faire. Et regardez aujourd’hui à Cuba, au Brésil, à Haïti: dans beaucoup de ces pays, les religions africaines sont très vivantes. Ça, je crois que c’est un premier apport qui est important.»
L’autre apport qu’on connaît bien, c’est sur le plan musical. On sait que les rythmes de l’Afrique centrale ont été reproduits très largement dans les pays de l’Amérique latine, a-t-il enchaîné.

L’historien Elikya a ajouté:
«Regardez aussi la cuisine de ces pays. Et si vous regardez encore l’organisation des familles. Vous savez que dans beaucoup de nos pays, c’est le régime matrilinéaire qui l’emporte. Et vous verrez qu’en Haïti, dans les Antilles françaises, la mère joue un rôle important. Et souvent la filiation des enfants se fait par la mère.»

Le thème retenu pour cette douzième journée, c’est justement: «Les effets bénéfiques de la diversité culturelle, en reconnaissant l’importance des transferts et des échanges incessants entre les cultures et les liens tissés depuis l’aube de l’humanité.»

La traite négrière, c’est cette déportation massive des Africains vers d’autres parties du monde, notamment les Amériques.

C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791, qu’a commencé à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine), l’insurrection qui joua un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique.

dimanche, août 22, 2010

Six siècles d'histoire et un occupant tristement illustre - Pornic

Il ne reste pas grand-chose, aujourd'hui, de la fière demeure de Gilles de Rais. Incendié en 1792, pendant les guerres ayant marqué la période révolutionnaire, le château de Machecoul a fini par servir de carrière de pierres pour construire routes et maisons au début du XIX e siècle.

Son histoire avait commencé au XIII e siècle, avec l'édification d'une forteresse qui venait remplacer un édifice primitif érigé à la fin du XI e siècle, en bordure du Falleron. La bâtisse est confortée à plusieurs reprises, jusqu'à constituer une enceinte carrée, entourée de douves avec six tours crénelées, donjon, herse et pont-levis. L'essor de la ville de Machecoul accompagne la montée en puissance du château.

Plusieurs familles des seigneurs de Rais s'y succèdent au fil des siècles. Mais la période qui reste dans toutes les mémoires est bien entendu celle de l'occupation du château par Gilles de Rais. Plus que ses faits d'armes aux côtés de Jeanne d'Arc pendant la Guerre de cent ans, ou ses titres de maréchal de France, puis conseiller et chambellan du roi Charles VII, l'Histoire a retenu de lui ses actes de magie, sorcellerie, ses débauches et agressions envers les enfants. En 1440, il est arrêté dans son château de Machecoul où il était né trente-six ans plus tôt. Jugé à Nantes pour sorcellerie, hérésie et meurtres, il est condamné à être pendu et brûlé.

Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition est célébrée chaque année le 23 août. En décidant de proclamer cette date en 1998, l'UNESCO a voulu contribuer à inscrire la tragédie de la traite négrière et de l'esclavage dans la mémoire de tous les peuples.

A cette occasion de nombreuses manifestations sont organisées à travers le monde par des associations militantes pour la promotion des droits de l’homme et des organisations internationales.



Le message d’il y a dix ans, du Directeur général de l'UNESCO d'alors, Mme Koïchiro Matsuura, destiné au monde entier garde encore toute son actualité.

" En décidant de proclamer le 23 août de chaque année " Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition ", l'UNESCO a voulu rendre universelle par le devoir de mémoire une tragédie oubliée et méconnue, et rendre hommage au combat inlassable des esclaves pour leur libération. L'insurrection qu'a connue l'île de Saint-Domingue (aujourd'hui Haïti et République dominicaine) dans la nuit du 22 au 23 août 1791 a ébranlé de façon radicale et irréversible le système esclavagiste, et a été à l'origine du processus d'abolition de la traite négrière transatlantique.

La journée du 23 août est l'occasion de rappeler le souvenir d'une tragédie longtemps occultée et de lui restituer, eu égard à son caractère universel, la place qui doit être la sienne dans l'histoire de l'humanité. Le projet de l'UNESCO " La route de l'esclave " vise à créer un espace collectif de réflexion et d'analyse des causes profondes de la traite négrière, de ses modalités et de ses conséquences, notamment les interactions qu'elle a générées entre l'Afrique, l'Europe, les Amériques et la Caraïbe.


Cette célébration, dont les enjeux sont tout à la fois la vérité historique, le développement, la solidarité et les droits de l'homme, doit donc mobiliser toutes les nations et la société civile dans son ensemble.

C'est dans cet esprit que je vous invite à organiser, à susciter et à soutenir toutes les activités - en particulier avec les jeunes, les enseignants, les artistes et les intellectuels - qui pourront être de nature à mieux faire connaître la traite négrière et l'esclavage, à favoriser la réflexion éthique sur sa portée et ses conséquences, notamment les formes nouvelles de l'esclavage, et à stimuler la solidarité avec les peuples qui en ont été victimes ".
Extrait du message du directeur général de l'UNESCO prononcé le 22 août 2000.

vendredi, août 20, 2010

Santé et société esclavagiste à la Martinique 1802-1848

La plupart de ces pois sont inconnus en Martinique, il y a eu une perte de la diversité alimentaire, du moins la consommation antillaise tend à se calquer sur celle  de sa métropole ce qui contribue à une forte acculturation  se faisant au détriment de ses intérêts sociétaux et de son émancipation alimentaire.

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